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up de spectacles du "in" ont été hués par les spectateurs ou très timidement applaudis. Comment expliquez-vous cette insatisfaction et ce désarroi du public ?Vincent Baudriller : D'abord, beaucoup de spectacles du "in" ont été très chaleureusement accueillis par les spectateurs, et effectivement, certains spectacles ont entraîné une division du public, et qui dit division dit une partie des spectateurs touchés et bouleversés par les propositions, et une autre partie déçue ou restée à l'écart des propositions artistiques. Tout ça n'a rien d'extraordinaire. Il est fréquent que certaines propositions artistiques n'entraînent pas l'adhésion de l'ensemble des spectateurs. Cette année,short Burberry, pour cette édition du Festival d'Avignon, j'ai voulu ouvrir le Festival à toutes les formes de théâtre, qui allaient du théâtre de texte à un théâtre plus visuel, voire chorégraphique. Une des explications, peut-être, est que certains spectateurs préfèrent une certaine forme de théâtre et étaient moins réceptifs à un théâtre qui essaie d'inventer d'autres formes. Deuxième explication possible : j'ai fait le choix de la création. Le Festival d'Avignon est l'un des symboles du service public du spectacle vivant, ce qui veut dire accompagner les artistes dans le risque de la création et partager ce risque avec un très grand nombre de spectateurs. Donc certaines propositions artistiques créées à Avignon avaient encore des fragilités, parfois, le jour des premières représentations. On a constaté que l'accueil aux premières était parfois très divisé, puis beaucoup plus favorable. Yann : Vous avez dû, à défaut de tout voir, voir une très grande partie des spectacle du "in". Pensez-vous, à titre personnel et sans rien nommer, que tous les spectacles avaient leur place dans ce festival ? En effet, je suis, pour ma part, déçu de cette programmation (ce qui ne m'empêchera pas de revenir), mais en dehors de toutes considération esthétiques, idéologiques, intellectuelles,trench burberry, etc., en dehors de toutes formes de contenu, certains spectacles ne me semblaient tout simplement pas finis. Vincent Baudriller : Encore une fois,polo burberry pas cher, 75 % des spectacles présentés au Festival n'existaient pas au moment où je les ai choisis. Une grande partie des spectacles ont été créés à Avignon même, et une autre partie a été créée après mon choix, mais avant le Festival. Tous les projets présentés étaient nécessaires à cette programmation, ils ne correspondaient pas toujours à ce que j'avais imaginé quand j'en parlais avec les créateurs des mois auparavant, et après, l'appréciation par les spectateurs reste toujours une chose très subjective. Et si certains spectateurs ont critiqué certains des spectacles, il y en avait toujours d'autres qui me remerciaient d'avoir fait ce choix. Il n'y a pas un spectacle de la programmation pour lequel je n'aie pas été remercié par des spectateurs de les avoir invités. Notre projet avec Hortense Archambault, codirectrice du Festival avec moi,t-shirts Burberry, est de faire chaque année un Festival différent, et le Festival d'Avignon 2006 sera très différent du Festival d'Avignon 2005, comme celui de 2005 était différent du Festival d'Avignon 2004.   L'ACCOMPAGNEMENT DES ARTISTES DANS "LE RISQUE DE LA CRÉATION" Alceste : Ne croyez-vous pas que c'est dans le "off", et non dans le "in", que se trouve la véritable audace ? Un théâtre pauvre en moyens, où les créateurs se lancent sans filet institutionnel, avec une véritable volonté de diffusion vers des lieux qui forment le véritable maillage culturel du pays. Vincent Baudriller : Non, je ne crois pas. L'esprit service public de la culture est d'accompagner les artistes dans le risque de la création. Et il n'y a pas forcément d'opposition à faire entre le"in" et le "off". Edith : Oui à toutes les formes diverses de la création. Mais n'y a-t-il pas malgré tout un travail à développer autour de l'accompagnement des œuvres ? Par exemple, travailler un peu plus déjà les textes figurant dans le programme Vincen
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